Les chats du cimetière Saint-Vincent,
Ils m'échappaient de plus en plus souvent
Du haut de ma fenêtre je les comptais,
Mais ils n'étaient jamais au complet.
Les chats du cimetière Saint-Vincent
On les voyait en hiver, se défilant.
Mais alors quand le printemps revenait
Plein d'espoirs, sur les tombes, ils bourgeonnaient.
Les chats du cimetière Saint-Vincent
Ils n'étaient pas mordus des monuments
Ils aimaient, c'n'était pas original,
S'allonger au soleil, quoi de plus normal ?
Les chats du cimetière Saint-Vincent
Avaient la première place aux enterrements,
Et rythmaient de leur queue les processions
Pour distraire le royaume de Pluton.
Et rythmaient de leur queue les processions
Pour distraire le royaume de Pluton.
Les chats du cimetière Saint-Vincent
Sans faux semblant, se moquaient des vivants
Qui s'efforçaient, portant le diable en terre,
De paraître aussi sombre que l'hiver.
Les chats du cimetière Saint-Vincent,
Ne savaient rien des nombreux tourments.
Ils m'auraient sinon poussé de mon balcon
Pour succéder aux vieilles concessions.
Les chats du cimetière Saint-Vincent
J'les regardais souvent se reposant
Comme eux devaient penser accompagner
Toutes celles et ceux qui y étaient enterrés
Les chats du cimetière Saint-Vincent,
Avaient leur pierre tombale préférée
C'était parfois cell(e) de Marcel carné
Et parfois celle de Marcel Aymé
Les chats du cimetière Saint-Vincent
Du paradis, n'étaient pas les enfants,
Du Passe-muraille, n'avaient la qualité,
Ils veillaient seulement notre éternité.
Les chats du cimetière Saint-Vincent,
Ils m'échappaient de plus en plus souvent
Du haut de ma fenêtre je les comptais,
Mais ils n'étaient jamais au complet.
En musique ici
Sans faux semblant, se moquaient des vivants
Qui s'efforçaient, portant le diable en terre,
De paraître aussi sombre que l'hiver.
Les chats du cimetière Saint-Vincent,
Ne savaient rien des nombreux tourments.
Ils m'auraient sinon poussé de mon balcon
Pour succéder aux vieilles concessions.
Les chats du cimetière Saint-Vincent
J'les regardais souvent se reposant
Comme eux devaient penser accompagner
Toutes celles et ceux qui y étaient enterrés
Les chats du cimetière Saint-Vincent,
Avaient leur pierre tombale préférée
C'était parfois cell(e) de Marcel carné
Et parfois celle de Marcel Aymé
Les chats du cimetière Saint-Vincent
Du paradis, n'étaient pas les enfants,
Du Passe-muraille, n'avaient la qualité,
Ils veillaient seulement notre éternité.
Les chats du cimetière Saint-Vincent,
Ils m'échappaient de plus en plus souvent
Du haut de ma fenêtre je les comptais,
Mais ils n'étaient jamais au complet.
En musique ici
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