Elle avait pignon sur rue
Aux escaliers de la bu-
tte Montmartre.
Elle débarquait à Paris,
Tout droit de la Rhénanie,
De ses mains, elle était bonne,
Elle redressait des colonnes
A (de) Montmartre.
Lorsqu’elle vit les escaliers,
D’la butte, elle dit : “C’est pas l’pied ! ”
Elle comprit qu’les jolis dos
Laisseraient place aux pieds bots
De Montmartre.
Laisseraient place aux pieds bots
De Montmartre.
On n’y comptait, qu’en effet,
Pour descendre, ou pour monter,
Le soir, ivres, il arrivait
Qu’ils les dévalass’ (ent) d’un trait
A Montmartre.
En bas, ils n’avaient souvent
Elle ne déchanta pas, sûr ! ,
Quand elle le vit chanter sur
… mais à Montmartre,
Seule, on n’y fait que passer,
Seul, on n’y fait que chanter.
Ah... Montmartre...
Pour descendre, ou pour monter,
Des marches, et des marches et des
marches, il fallait emprunter !
Ah Montmartre...
Jongleurs, peintres et chanteurs,
l’arpentaient aux mêmes heures.
marches, il fallait emprunter !
Ah Montmartre...
Jongleurs, peintres et chanteurs,
l’arpentaient aux mêmes heures.
Le soir, ivres, il arrivait
Qu’ils les dévalass’ (ent) d’un trait
A Montmartre.
En bas, ils n’avaient souvent
Plus qu’un pied à mett’ devant.
L’un d’eux, seul, déclamait faux
Des chants de la butte, en haut
Des chants de la butte, en haut
De Montmartre.
Ce jeune homme, un soir, tomba
Du calvaire, Patatra !
Ce jeune homme, un soir, tomba
Du calvaire, Patatra !
Triste, boitant des deux pieds,
Il ne pouvait plus grimper
La butte Montmartre.
Lorsqu’elle vit sa pauvre tête
Elle se prit pour Marlaguette.
Il ne pouvait plus grimper
La butte Montmartre.
Lorsqu’elle vit sa pauvre tête
Elle se prit pour Marlaguette.
On vit rougir à la lune,
Le coeur de l’un comm’ de l’une,
A Montmartre.
Cett’ nuit, n’eut rien à envier,
A l’idylle, rue Plumet.
Une robe passa pour
Ce loup perdu sans amour,
A Montmartre
L’écho d’un chant retentit
Chez la jeun’ fille , qui sourit,
Quand dans la brume, un matin
Le remit sur les chemins
De Montmartre.
Elle s’en voulut de laisser
S’envoler l’oiseau blessé.
Cett’ nuit, n’eut rien à envier,
A l’idylle, rue Plumet.
Une robe passa pour
Ce loup perdu sans amour,
A Montmartre
L’écho d’un chant retentit
Chez la jeun’ fille , qui sourit,
Quand dans la brume, un matin
Le remit sur les chemins
De Montmartre.
Elle s’en voulut de laisser
S’envoler l’oiseau blessé.
Elle ne déchanta pas, sûr ! ,
Quand elle le vit chanter sur
La butte Montmartre.
Certes, il butait sur les pieds
Des chansons – fier, sur deux pieds ! –
Certes, il butait sur les pieds
Des chansons – fier, sur deux pieds ! –
Mais qu’elles étaient dev’nues belles !
Maint'nant qu'il chantait pour elle
Maint'nant qu'il chantait pour elle
A Montmartre !
En les voyant à côté,
Je me disais : “Marions les ! “
En les voyant à côté,
Je me disais : “Marions les ! “
… mais à Montmartre,
Seule, on n’y fait que passer,
Seul, on n’y fait que chanter.
Ah... Montmartre...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire