Les croisés (texte de Lénaïc Vilain)



Au cours du deuxième millénaire
Petites gens et grands seigneurs
Allèr(ent) les armes à la main
Récupérer un patelin saint

Ce n’était pas par vocation
Et pas toujours par dévotion
Mais pour le frisson, pour la gloire
Qu’ils quittèrent châteaux ou dortoirs

Refrain :


Partis de douce France
Et passant par Byzance
Les Croisés croisèrent
Maintes guerres et maints déserts


Lors à pieds à dos de cheval
Répondant à l’appel papal
Ils prirent le chemin du Levant
Pour en chasser les mécréants


Jusqu’à la sainte Jérusalem
Et ses promesses de carême
Batailles famines et maladies
La route fut longue et assassine

Partis de douce France
Et passant par Byzance
Les Croisés croisèrent
Maintes guerres et maints déserts


Quand toute la Syrie fut soumise
Les hommes posèrent leurs valises
Pour profiter de leur Salut
Pour jouir enfin du Saint-sépulcre

Petites gens et grands seigneurs
Purent mettre un terme à leur labeur
Ils avaient conquis la Terre sainte (8=2+6)
Ils avaient atteint leur Olympe

Partis de douce France
Et passant par Byzance
Les Croisés croisèrent
Maintes guerres et maints déserts


Mais un territoire de gagné
C’est un endroit à conserver
Pour certains à récupérer
C’la s’annonçait bien compliqué

Au commencement de l’an mille cent
L’on assiégeait les assiégeants
Les rôles étaient intervertis
C’était beaucoup moins drôle ainsi


Partis de douce France
Et passant par Byzance
Les Croisés croisèrent
Maintes guerres et maints déserts


Petites gens et grands seigneurs
Regrettaient leurs anciennes demeures
Trouvaient amer ce chemin
Un peu trop tard, un peu trop loin

Quand on va chercher les étoiles
Il faut savoir tenir sa voile
Au bon moment calmer la danse
S’arrêter juste avant Byzance.


Lénaïc Vilain


Musique Basile Vinet : https://soundcloud.com/marin-liber/les-crois-s-remasteris-e

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