La jeune martyre s'est noyée.
Ils ont noyé la jeune martyre.
La jolie fille, cheveux trempés,
S'en est allée, noyée, martyre.
Comme Ophélia, à l'étang.
Sans drap pour linceul, étendue
Là, à demi flots, lentement
Elle blanchit, le souffle perdu.
Sans nymphe sans Pan, Séléné
L'admirable, suppose un rayon
Elle est douce à se rappeler,
Sauf l'amour, son Endymion.
Tableau Louvre, automne 2008
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