A Brassens.
Pile ou fesses,
Tu nous as eusAh si on avait su!
Prologue
J'appelle Calliope, elle qui supplanta
Dans cet art ancien, qu'est celui de conter,
Toute Divinité, et mortels ici bas.
Ô Muse, Aid' moi à chanter les tribulations
D'une horrible Naïade, né bien loin de la Grèce.
Démesurément grasse, elle fut vite évincée
De l'Histoir', néanmoins, cell' qu'habitait le Fion
Vécut au grand jour, sous le nom de « Pile ou fesses »
Logue
Toute Divinité, et mortels ici bas.
Ô Muse, Aid' moi à chanter les tribulations
D'une horrible Naïade, né bien loin de la Grèce.
Démesurément grasse, elle fut vite évincée
De l'Histoir', néanmoins, cell' qu'habitait le Fion
Vécut au grand jour, sous le nom de « Pile ou fesses »
Logue
On raconte que «Pile ou fesses»
De sa masse_lunaire affaissait
Tout c'qui se trouvait en dessous
De son gros trou tout flasque et mou
Toute jeune déjà, ladite
De toute école fut interdite.
Car elle ne cessait d'écraser
Tous ceux qui la faisaient pleurer.
Contrainte à chercher un emploi
Pour s'assurer chaque repas,
Elle n'eut d'autre atout, pour trouver,
Que la force de son gros tarpé.
Malgré ses grosses qualités,
Elle vit vite le marché bouché.
Elle s'assit donc et attendit
Que lui vienne une idée d'génie.
Puis trouvant que l'temps était long,
Elle fit vœu de travailler, con-
-vaincu qu'elle était destinée,
Elle fit vœu de travailler, con-
-vaincu qu'elle était destinée,
Elle arrêta d'atermoyer.
Elle abattit quelques bouleaux,
Elle pratiqua la pêche au gros,
Mena deux trois révolutions,
Qui la menèrent vite en prison.
Pile ou fesses,
Tu nous as eus
Ah si on avait su !
Elle abattit quelques bouleaux,
Elle pratiqua la pêche au gros,
Mena deux trois révolutions,
Qui la menèrent vite en prison.
Pile ou fesses,
Tu nous as eus
Ah si on avait su !
On utilisa Pile ou fesses
Avec sa masse gigantesque
Pour étouffer les prisonniers
Afin qu'ils se mettent à parler.
Avec sa masse gigantesque
Pour étouffer les prisonniers
Afin qu'ils se mettent à parler.
On imagine son plaisir
Quand elle sondait une forte tête,
Car seuls eux savaient bien mentir,
Et ça se voyait sur sa tête !
Quand elle sondait une forte tête,
Car seuls eux savaient bien mentir,
Et ça se voyait sur sa tête !
Les machines sophistiquées
Fur'nt alors tout's abandonnées.
Il n'y avait plus que Pile ou fesses
Qui torturait avec sa graisse!
Fur'nt alors tout's abandonnées.
Il n'y avait plus que Pile ou fesses
Qui torturait avec sa graisse!
Malheureusement, les commères
Fir't usage de leur savoir-faire,
Et l'monde entier fut au courant
De ce supplice né de cet an.
Opportunistes que sont les femmes,
Elles expérimentèrent cette arme.
En reine' de foyer s'imposèrent
De ce supplice né de cet an.
Opportunistes que sont les femmes,
Elles expérimentèrent cette arme.
En reine' de foyer s'imposèrent
Par la seule force de leur derrière.
Quand tous les hommes furent en laisse,
Toutes les femmes furent en liesse.
Et ces succubes ricanèrent
De voir les hommes au par terre.
Et cette horrible Pile ou fesses
Aux yeux des femmes, fut une déesse,
Aux yeux des hommes, la punition
De millénaires d'oppression.
Quand tous les hommes furent en laisse,
Toutes les femmes furent en liesse.
Et ces succubes ricanèrent
De voir les hommes au par terre.
Et cette horrible Pile ou fesses
Aux yeux des femmes, fut une déesse,
Aux yeux des hommes, la punition
De millénaires d'oppression.
Epilogue
Que soit damné ce jour maudit,
Où cette nymphe prit la vie.
Aujourd'hui, tous on le confesse,
Nous les hommes nés entre deux fesses,
Que nous téterons leurs tétasses
jusqu'à que ces femmes trépassent
Car plus jamais nous ne voulons
Etre étouffés sous leur gros con !
Pile ou fesses,
Tu nous as eu
Ah si on avait su!
Que soit damné ce jour maudit,
Où cette nymphe prit la vie.
Aujourd'hui, tous on le confesse,
Nous les hommes nés entre deux fesses,
Que nous téterons leurs tétasses
jusqu'à que ces femmes trépassent
Car plus jamais nous ne voulons
Etre étouffés sous leur gros con !
Pile ou fesses,
Tu nous as eu
Ah si on avait su!
(2006)
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