Valse, 2005
On sent parfois des ailes qui nous poussent
Mais au moindre mal, Au bord d'une mousse,
Nous voulons de l'espoir, mais sentons le sapin
Nos vers s'en voient sans teint, à l'automne et son chagrin,
Comme une plante à sa fin.
Depuis longtemps, je fais des ronds dans l’eau
L’horizon fuit, seul je suis dans cet o-
-céan de misère avec mon bateau.
Venez il n'est pas trop tard ! Montez à bord de mes maux,
Donnez un sens à ces mots.
Je voudrais tant, que l'on soit content
De nous, non envieux, sans être pédant.
Hissez la grand’ voile, je m’occupe des nœuds.
Eh toi ! Largue les amarres, et prends la barre si tu veux...
Nous voulons de l'espoir, mais sentons le sapin
Nos vers s'en voient sans teint, à l'automne et son chagrin,
Comme une plante à sa fin.
Depuis longtemps, je fais des ronds dans l’eau
L’horizon fuit, seul je suis dans cet o-
-céan de misère avec mon bateau.
Venez il n'est pas trop tard ! Montez à bord de mes maux,
Donnez un sens à ces mots.
Je voudrais tant, que l'on soit content
De nous, non envieux, sans être pédant.
Hissez la grand’ voile, je m’occupe des nœuds.
Eh toi ! Largue les amarres, et prends la barre si tu veux...
Là-bas sur tes vagues bleus.
Tous différents, mais une chose est sûre,
C’est qu'à la fin, qu’importe la pointure
Qu’importe l’adresse de not’ cordonnier
On enfil’ra pareils, et sans forcer le pied,
La même paire de souliers.
Je n'chante pas une plainte ou une requete,
C'n'est pas pour un prince ou même un seigneur,
Encore moins pour un de ces ricaneurs.
Ce sont quelques instants, à passer en chantant,
A chantonner au passant.
Lors oublions, l’égo qui nous surmène
Partageons ensemble, jouons, la même scène
Chantons cette étrange esquisse du temps,
Munis de quelques notes, vêtu de notre chant,
Et coiffé de nos vingt ans.
C’est qu'à la fin, qu’importe la pointure
Qu’importe l’adresse de not’ cordonnier
On enfil’ra pareils, et sans forcer le pied,
La même paire de souliers.
Je n'chante pas une plainte ou une requete,
C'n'est pas pour un prince ou même un seigneur,
Encore moins pour un de ces ricaneurs.
Ce sont quelques instants, à passer en chantant,
A chantonner au passant.
Lors oublions, l’égo qui nous surmène
Partageons ensemble, jouons, la même scène
Chantons cette étrange esquisse du temps,
Munis de quelques notes, vêtu de notre chant,
Et coiffé de nos vingt ans.
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